Trading : Quand Internet donne le feu vert aux arnaqueurs du web.

Création et développement d’entreprise, diffusion d’informations, dernières actualités mondiales, recettes de cuisine, paroles de chanson, TOUT se trouve sur Internet. Pas étonnant si le nombre d’internautes ne cesse de grimper, pas étonnant non plus que de plus en plus de personnes ne jurent que sur leurs écrans pour les moindres recherches. Tout ce qui est dit sur Internet, on le croit, et pour cause ce sont des informations tirées essentiellement des recherches de spécialistes ou de scientifiques. Car oui, lorsqu’on dit que « C’est scientifiquement prouvé », les débats sont clos. 

Ce n’est pas surprenant si la cybercriminalité continue à faire de nombreuses victimes. Les escroqueries et arnaques financières constituent un véritable fléau pour la population française. Plus de 12 000 français se sont trouvés dans le pétrin en 2012. Ils ont, en effet perdu des centaines de millions d’euros  pour avoir placé leurs épargnes auprès de sites illégaux. Les nouvelles techniques développées par les soi-disant courtiers, rendent le piège encore plus attirant. De nombreux prétendus « traders professionnels » ont réussi, sans peine, à se faire une fortune dans ce marché malhonnête et agressif. Aux côtés des victimes des arnaques financières, Nicolas Gaiardo travaille avec acharnement sur chaque cas en vue de retrouver les traces de l’argent perdu. Son parcours, les services de son entreprise et son expérience personnelle – le point sur la Warning Trading dans cet article.

Quelques chiffres pour illustrer le récit.

 

Dans l’espoir d’obtenir des gains rapides, sans risques et à des taux élevés, de nombreux français se sont essayés aux épargnes sur Internet. L’explosion de nombre de sites de trading a entrainé l’apparition d’innombrables cas d’arnaques financières. Depuis 2010, des centaines de sites ont fait leur apparition. L’Autorité des Marchés financières (AMF) a placé 200 de ces sites en liste noire, en 2016 le gendarme financier en a recensé plus de 250. Une augmentation accablante au profit des réseaux de trading pervers.

Depuis peu, Internet a permis à une nouvelle forme de fraude de prendre de l’ampleur : la cybercriminalité. En 2012, les faux-courtiers ont fait plus de 10 000 victimes, emportant une somme folle d’argent dans leur propre  poche. Tous les ans, depuis l’avènement de cette nouvelle technique de criminalité, l’Autorité des marchés financiers (AMF) reçoit une moyenne de 10 000 appels venant de particuliers signalant une arnaque et réclamant une possibilité de réparation au préjudice. Malheureusement, les chances de retrouver l’argent volé sont assez minces. Pour augmenter les possibilités de rapatriement de fonds, certaines victimes préfèrent recourir aux services de la Warning Trading, une société créée par Nicolas Gaiardo. Mais pour confirmer si on a affaire à une escroquerie ou non, quelques critères sont à prendre en compte.

Escroqueries sur Internet : les conditions de qualification.

 

Le fait que l’on ait été manipulé ne fait pas de nous des victimes d’escroqueries. En effet, il y a un certain nombre de conditions à prendre en compte pour pouvoir qualifier un acte en tant que tel. L’escroquerie est définie par l’article L 313 – 1 du code pénal comme suit « le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. » Le mensonge ne peut être qualifié d’acte d’escroquerie dans le sens où il n’est pas condamnable en droit pénal. Les manœuvres frauduleuses et l’usage d’un faux nom ou d’une qualité vraie sont des techniques très utilisées en matière d’escroquerie. Le plus souvent, les escrocs emploient ces deux méthodes de façon conjointe ou successive. Mais au niveau juridique, il suffit d’un de ces moyens pour constituer l’infraction. Notons que l’escroquerie est sanctionnée d’une peine d’emprisonnement de 5 ans avec une amende de 375 000 euros.

Dans le cas des victimes aidées par Nicolas Gaiardo, les conditions d’acte d’escroquerie sont remplies. Le faux trader, qui se dit professionnel, appelle sous une fausse identité et promet de faire fructifier les épargnes du client. Tout au long de la procédure de trading, le courtier lui propose de placer le maximum d’argent pour en retirer plus ultérieurement. Malheureusement, une fois arnaquée, la victime se retrouve le plus souvent avec un site fantôme, un personnage qu’elle ne rencontrera jamais, une voix sans visage et un compte vide. Ces cas, Nicolas Gaiardo les connait par cœur non pas parce qu’il reçoit des plaintes régulièrement, plutôt parce qu’il a subi le même sort il y a quelques années de cela.

D’ancien trader à allié des victimes de sites de trading.

 

En 2007, lorsque la société dont il travaillait a fait son entrée en bourse, Nicolas Gaiardo prit goût à la finance. A l’époque il se jetait corps et âme dans l’achat et la vente d’actions. Impressionné par le gain qu’il pouvait obtenir, le trader semblait ne pas faire attention aux risques présents dans le monde de la finance. A la recherche de levier sans trop de capital à investir, Nicolas Gaiardo décide alors de s’essayer à des produits dérivés encore plus risqués : marchés CFDs, warrants, turbos, etc. De nombreux courtiers ne tardaient pas à le solliciter et à proposer des offres aussi intéressantes les unes que les autres. En tombant sur une mauvaise affaire, il a choisit de faire confiance naïvement à l’un de ces présumés courtiers en dépensant énormément sur un placement. Du jour au lendemain, Nicolas Gaiardo a perdu une somme importante d’argent incluant les lourds frais de courtage. Sa seule issue : le recours à un Avocat. Mais là encore, l’alternative serait trop chargée car les frais de procédure sont assez lourds. Obstiné à ne plus refaire les mêmes erreurs, l’homme d’affaire décide alors de faire part de son expérience et de mettre en garde les futurs épargnants sur les dangers du trading. C’est de là qu’est née l’idée de « Warning Trading » un blog où toutes les informations et mises en garde concernant les techniques nouvelles d’arnaque financière seront publiées. Des membres ont progressivement rejoint le groupe, formant ainsi une communauté de futurs épargnants et victimes de sites illégaux. Dans les témoignages, certains ont investi dans des terres rares et dans les métaux précieux, d’autres ont misé sur le Forex, fait des placements prétendus à haute rentabilité ou tradé via des options binaires. Au vue du nombre grandissant des visiteurs et des membres du blog, Nicolas Gaiardo a décidé de transformer la plateforme en entreprise : Net&Law. Le but ? Aider les victimes à retrouver les traces de l’argent perdu, mais aussi d’informer les futurs investisseurs sur les actualités financières. Aujourd’hui, l’équipe est composée de 12 personnes, dont 3 enquêteurs et 6 juristes qui interviennent dans les instances bancaires afin de rapatrier les fonds.

Les services proposés par l’entreprise Net&Law – Warning Trading.

 

Depuis sa création en 2014, de nombreuses victimes de sites illégaux ont trouvé refuge auprès de l’entreprise de Nicolas Gaiardo. Grâce à un service d’accompagnement juridique, certains épargnants ont pu reprendre une partie de la somme volée en échange d’un pourcentage sur l’argent récupéré. Nicolas Gaiardo ne tente pas seulement de recouvrer les fonds, mais s’y connait également en résolution de litiges financiers. Cette intervention est appelée Broker Defense et permet d’aider les victimes à effectuer les différentes démarches de rapatriement de fonds.

Le « Check & Pay », également un service de l’entreprise, permet de vérifier toutes les informations avant d’effectuer un virement bancaire ou un paiement par Carte Bleue. Tout ce petit lot d’arsenal juridique et financier sont le fruit d’un travail minutieux mené par l’équipe experte de l’entreprise WT.

Aujourd’hui, Nicolas Gaiardo est une sorte de justicier pour déjà plus de 750 victimes de sites illégaux. Pour obtenir plus d'informations, cliquez ici.

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